« L'andante Andin »

étymologie d'une association

C'est une dénomination aux acceptions multiples qui ouvre la voie d'un projet singulier. On ne saurait définir s'il s'agit du participe passé du verbe andar ("aller", en espagnol), de ce mouvement tempéré, l'andante, indication d'un tempo musical, ou encore d'un couple hybride à la consonance itérative et espagnole (les Andes andines) qui harmonise la structure d'Andandina, mais l'idée est bien d'aller quelque part, vers une « édification ».

Emergeant d'une réunion d’une trentaine de musiciens dont les « quartiers » sont établis à l'Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne, « l'alliance » mélomane se façonne grâce à une idée originale de Jean-Michel CAYRE, au fondement de la classe de musique des Andes, celle de l'enregistrement d'un disque du groupe susnommé. Rapidement reprise par Sandra DUPUY, guitariste et interprète de siku (flûte de Pan emblématique de l'Amérique andine) au sein de l'atelier, elle créé l'association Andandina et en devient la présidente. Elle est secondée dans cette tâche par Ludivine NAMBOTIN, saxophoniste pratiquant également le siku, en qualité de trésorière.

A présent, 35 membres adhèrent à l'association, dont le dessein est de faire vivre cette musique criolla, métissage indien et européen d'Amérique du Sud.