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Le carnavalito est le nom qui désigne actuellement dans le Nord-Est argentin la forme la plus évoluée, la plus complète et moderne des grandes rondes collectives préhistoriques. On l'appelle également, sans la désinence diminutive « ito », carnaval. Elle est très populaire dans tous les cercles sociaux et s'exécute spontanément comme une partie du réperoire en vogue. Cette appelation éloquente révèle une danse collective joviale (par opposition à la danse soliste ou de couple comme la chacarera ou la zamba) que l'on trouve dans certaines zones des provinces de Salta et Jujuy.
Equivalent rythmique du carnavalito et du huayno, que l'on entend au Chili.
Dérivé des « Chacareros » ou petits fermiers qui habitent la Chacra (la ferme). Danse de couple dite "picaresque" (à l'instar de la zamba) par les figures expressives (zapateo, mouvement de pied masculin et zarandeo, déplacement de la femme en agitant sa jupe) effectuées par les danseurs. Il en existe trois formes : la simple, la doble et la trunca. Née à Santiago del Estero au centre-nord de l'Argentine, elle est populaire dans tout le pays.
Zamba, à ne pas confondre avec le Samba brésilien, c'est le nom d'une danse antique péruvienne antérieure à la Zamacueca. Toutes les provinces de l'Argentine la connaissent aussi. La vraie Zamba, originaire du Pérou, se répandit au Chili et en Argentine aux alentours du XVIII ème siècle. La chorégraphie intimiste met en scène un couple jouant des pañuelos (mouchoirs blancs), de gestes et de regards comme un langage amoureux, confidentiel et particulier. La poésie des paroles évoque souvent l'amour, les drames, la dureté de la vie rurale argentine...
Ce rythme et danse proviendrait de l'Orient bolivien (réunissant les trois départements du Santa Cruz, Beni et Pando). Ses origines sont relativement méconnues mais l'on présume l'origine du mot dans celui Moxenian, Takirikire. Colorée, pittoresque et joyeuse, elle semble présenter de claires influences indigènes.
Le Yaravi péruvien est une des formes les plus archaïques, les plus enracinées de la musique des Andes. Le terme s'est hispanisé mais provient de l'ancien Harawi (nom quechua), signifiant "chant triste". Ce genre a inspiré des musiciens classiques jusqu'à Olivier Messiaen avec "Harawi, chant d'amour et de mort".
Le huayno est considéré comme l'une des danses les plus populaires au Pérou. Cette forme s'étend également à l'Argentine.
La Morenada (bolivienne) est une sorte de pantomime engagée qui retrace les conditions terribles dans lesquelles les esclaves africains (los morenos) travaillaient dans les mines et les vignobles. Devenue une parodie dans laquelle interviennent des masques et des éléments décoratifs, elle figure un exorcisme du drame tant par son rythme relativement pesant que par la crécelle, imitant le bruit des chaînes des esclaves et des essieux rouillés des charettes dans lesquelles ils étaient convoyés.